princess ⚡ libérée délivrée {Terminée}

psychologie de votre personnage ϟ
Décrire ton caractère est chose assez aisée. Tu n'es pas une demoiselle difficile à cerner. Enfin, tu ne l'es plus. Il est simple de te lire. On lit en toi comme dans un livre ouvert. Sauf quand tu veux absolument cacher quelques choses. Tout de suite ça devient plus compliqué. Tu te fermes et ne laisse rien transparaître. Le même sourire. Celui que tu portes tout le temps, reste imprimé sur tes lèvres et toute question en rapport avec ce que tu caches et vite éclipsé par un détournement de conversations. Tu es assez friand de cette technique malgré le fait que tu ne t'en serves pas souvent. Pratiquement jamais en réalité. Etant donné qu'il n'y a pas beaucoup de sujets que tu ne souhaites pas abordé. Même ta première vie, dont certains points tu trouves honteux, ça ne te dérange pas de la raconte. Cette partie de ton histoire est importante pour toi. Elle a forgé ce nouveau caractère que tu possèdes. Avant, tu n'étais qu'une capricieuse qui enviait les autres. Il t'arrive de l'être encore. Parfois quand tu ne te sens pas bien. Mais autrement tu as laissé ces traits de côté pour devenir une demoiselle généreuse, gentille et polie avec tout le monde. Dit comme ça, ça fait très bisounours. Mais la maladie que tu as eue, t'as fait ouvrir les yeux et surtout elle t'a fait grandir. Sans elle, tu serais encore cette peste qui ne pense qu'à elle. Maintenant tu ne penses plus à toi. Le bonheur des autres est prioritaire. Il passe avant le tien. Au point que tu te sens capable d'aider n'importe qui. Même quand on ne te le demande pas. Quand tu vois une personne dans le besoin, tu l'aides immédiatement. Et quand on te demande un coup de main, tu es la femme la plus heureuse. Tu t'exécutes sans rien vouloir en échange.

Tu es une jeune femme douce et calme. Il est difficile de te mettre en colère. Mais quand quelqu'un y arrive tu peux lui en vouloir très longtemps. Tu es assez rancunière. En plus de ça, tu possèdes une excellente mémoire. Il est difficile pour toi d'oublier ce que tu as un jour entendu ou lu. Malgré ta maladie, tu es resté une jeune femme positive. Quel que soit le problème, tu penses qu'il y a toujours une solution. Et que même si le karma tombe au plus bas il finit toujours par remonter, car il ne peut pas tomber encore plus bas. Le karma apporte autant de bons que de mauvais.  

Princess, tu es sociable. Tu n'as aucun mal à entamer une discussion même avec les personnes que tu ne connais pas. Que tu croises dans la rue. La chose qui est un peu plus compliqué est de tenir une conversation. Il y a rapidement un moment où tu ne sais plus quoi dire. Tu poses donc beaucoup de questions pour ainsi assouvir ta curiosité. Chez certaine personne, la curiosité n'est pas une mauvaise chose, mais chez toi Liz c'est une chose horrible. Tu n'arrives pas à te contrôler. Tu veux toujours tout savoir. Et si tu apprends qu'on te cache quelque chose, ça pique encore plus ta curiosité. Et tu peux entreprendre n'importe quoi pour connaître le fin mot de l'histoire. Pour blesser personne, tu n'oses jamais dire franchement ce que tu penses. Avec tes amis, tu es une femme fidèle, Liz. Ce n'est pas ton genre de planter un couteau dans le dos de tes proches. Le seul problème est que tu deviens rapidement possessive et très jalouse de toute personne qui côtoie un de tes proches. Tu ne le montres jamais. Tu ne veux pas passer pour une chiante. Tu te contiens, mais tu n'en penses pas moins. C'est encore pire avec les individus avec qui tu sors. Etant une fille romantique, regardant et lisant beaucoup d'histoire à l'eau de roses, tu attends beaucoup de choses de ta relation. Ce que tu ne devrais malheureusement pas faire, mais tu n'y arrives pas. Il t'arrive de rêver au prince charmant.

Liz, tu as beaucoup de difficultés à comprendre le second degré. Il te faut un certain temps et le plus souvent il faut que l'on te l'explique pour que tu comprennes vraiment. En plus de ça tu ne sais pas raconter les blagues. Tu en connais, quelques-unes, les plus connues. Mais tu n'arrives pas à les narrer. A mettre la bonne intonation. Ça finit toujours par un bide. Alors que tu es bon public. Tu rigoles toujours. Même aux blagues les plus nulles. Il te suffit t'entendre une autre personne rigole pour que tu te mettes à rire, toi aussi. Ce que tu ne possèdes pas non plus est le sens de l'orientation. Tu arrives même à te perdre dans des lieux que tu fréquentes régulièrement.

Tu es coquette. Tu aimes prendre soin de toi et de ton apparence. Avant de sortir de chez toi, tu te maquilles toujours légèrement, sans vulgarité. Et tu t'habiles de manière calculée. En essayant de ne faire aucun faux pas. Il peut t'arriver d'en faire, tu ne connais pas tout de la mode. Tu es aussi une jeune femme sensible. Il ne te faut pas grand-chose pour embuer tes yeux d'eaux salés. Tes pleures accompagnent toujours, tes angoisses et tes crises de paniques. Ca ne t'arrive pas souvent. Mais quand c'est le cas, ce sont de violentes crises qui finissent toujours par passer avec le temps et le calme.

Pour te détendre, tu fais quelques exercices de yoga. Enfin, tu essaies, car tes journées sont bien remplies. Tu es loin d'être une fainéante. Tu as appris à aimer à courir à droite et à gauche. A avoir des journées avec beaucoup de tâches à accomplir. Mais malgré ton énergie, il y a des moments où tu fatigues vite. Ton corps ne s'est pas totalement remis de ton cancer. Mais c'est sur la bonne voie. Il fatigue moins rapidement qu'il y a de cela quelques mois.
Pour terminer tu es une grande cuisinière. Pour toi, la cuisine n'a aucun secret. Tu adores faire de petit plat, que tu dégustes avec plaisir. Ta gourmandise n'a pas de limite. Mais le souci est ta maladresse. Tu te blesses facilement. Donc les brûlures et autres coupures sont monnaies courantes pour tes mains. Mais ce n'est pas pour cette raison que tu arrêtes de faire des petits plats.

histoire de votre personnage ϟ


Tes yeux s’ouvrent. S’ouvrent sur un plafond qui t'es inconnu. Un plafond totalement blanc. Ressemblant à ceux des hôpitaux. Tu utilises tes coudes pour pouvoir te relever. Cherchant des indices pour que tu puisses reconnaître l’endroit dans lequel tu te tiens. Tu regardes autour de toi. Cependant, rien ne te semble familier. Tu as beau chercher. Le pire c’est que tu ne te souviens de rien. Tu ne connais plus ton nom. Tu n’as plus de souvenir. Seul le blanc peuple ta mémoire.
L’inquiétude commence à faire irruption en toi. Des tonnes de questions s’engouffrent dans ton crâne. Tu entres dans une panique la plus totale. Ta respiration se saccade. Tu ne sais pas quoi faire. Tu ne comprends pas pourquoi tu ne te souviens de rien.
Le premier réflexe qui te vient, à l’esprit, est de respirer. Tu alternes inspiration et expiration. Permettant à tes poumons de se remplir d'air. D'alimenter ton cerveau en oxygène. Bizarrement une fois que le calme est revenu dans ton esprit tes souvenirs reviennent. Un par un. Chacun à leur tour. Comme si le calme et l'oxygène étaient la clé pour remplir les blancs.

Tout commence par ton prénom. Tu te nommes Elisabeth Gordon, mais tout le monde te surnomme princesse. Ton caractère a beaucoup influencé ce surnom. Enfant, tu étais une véritable peste. Tu faisais d’horrible caprice à tes parents. Tu pleurais toujours pour avoir de nouveaux jouets. Puis de nouveaux vêtements. Et surtout un poney. Ton rêve le plus fou. Une vraie fille de riche. Bien évidemment ton père ne pouvait te dire non. Et de toute façon il savait que ton caprice serait plus grand s’il osait te répondre de manière négative. Tu le savais et tu en profitais pour toujours en demander plus. Tu étais SA petite fille. Sa princesse.

Tes caprices ont continué pendant un moment. Un long moment en réalité. Ton adolescence était remplie de caprice. Des achats totalement injustifiés. Même tes amis aimaient t'appeler princesse. Ça t'allait bien. Ça te correspondait totalement. Jusqu'au jour où tout bascula. Ou ton comportement a changé du tout au tout. Pas sans raison, bien évidemment. Personne ne peut changer ainsi du jour au lendemain sans une véritable raison.

A peine ta majorité passée, une mauvaise nouvelle c'est faufilé dans ta vie. Une nouvelle qui va te coller à la peau. Tu te rappelles parfaitement de la manière dont tu l'as apprise. Depuis une bonne semaine, tu étais malade. Tu te traînais une bonne grippe d'après le médecin que tes parents t'ont emmené voir. Cependant, le traitement ne faisait aucun effet. Au bout d'une semaine, tu étais toujours malade comme un chien. Elisabeth, tu pensais que ta tête allait exploser. Rien que de t'en souvenir te fait souffrir. Tes parents ton donc ramener chez un autre médecin.

Ce docteur t'a donné des tonnes d'examens à faire. Le résultat ? L'annonce que tu étais atteinte d'un cancer. Pas n'importe lequel. Un cancer naissant dans les cellules souches du sang. Plus précisément, de la leucémie lymphoïde aiguë. C'est pour cette raison que tu es tombée malade en quelques jours et non petit à petit. Malheureusement la médecine n'était pas bien avancée sur ce plan-là. Tu as suivi deux-trois traitements. Des traitements lourds. Te fatiguant énormément. A la fin, tu étais tellement fatiguée que tu ne pouvais plus te lever de ton lit. Tu passais tes journées à dormir. Te reposer. Mais avant d'arriver à ce stade, la générosité a éclos en toi ainsi que la gentillesse. Tu as donné tout ce que tu avais reçu, grâce à tes caprices, à des associations de bienfaisances. Tu as arrêté tes caprices. Tu as commencé à profiter un peu plus de ce que tu possédais. De la vie qui s'offrait à toi. Bien trop tard. Tu t'en veux pour ça. Tu t'en veux de n'avoir été qu'une garce pensant qu'à son cul et rien d'autre. Mais voilà, tu ne peux pas changer ce qui s'est passé. C'est malheureux.

Pour être encore plus cruel. Tu as fermés les yeux, à jamais, le jour du passage à la nouvelle année.  Pendant que la population entamait le compte à rebours, ton cœur, ne supportant plus les traitements à répétition, a lâché. T'abandonnant à ton triste sort. Une bonne année débuta pour tous tes proches, l'année du deuil.

Voilà les peu de souvenirs que tu possèdes de ta vie. C'est assez étrange. Tu es morte. Comment peux-tu te retrouver ici Liz ? Dans cette salle. Tu te replonges encore une fois dans ta mémoire en vue de trouver une raison valable. Lorsqu'une voix te fait sortir de ta rêverie. Tu  te tétanises. Cette dernière te dit de te préparer. Mais te préparer à quoi ? A revivre le jour de ta mort. Tu te retrouves une nouvelle fois dans ton lit d'hôpital. Tu entends au loin les infirmières fêter le passage à l'année 2000. Tu sais très bien que dans quelques instants tu te sentiras partir pour cette pièce toute blanche. Immaculé. Tout comme l'est le mur se trouvant en face de toi. Tu te demandes ce que tu peux faire. Tu ne vois pas ce que tu peux entreprendre. Ce n'est pas comme si tu pouvais t'empêcher de mourir. Tu n'y es pas arrivée la première fois. Tu dois donc attendre. Cela aussi, tu as l'habitude. Tu attends la faucheuse depuis qu'on t'a annoncé que tu étais atteinte d'une leucémie et que tu as su qu'il y avait peu de chance que tu en guérisses. C'est donc patiemment et la gorge serrée, que tu attends l'heure fatidique. Bizarrement, elle arrive plus vite que prévu. Ça te prend un peu de cours. Tu pensais pouvoir profiter de tes derniers instants, une deuxième fois, un peu plus longtemps.

Après avoir été obligé de revivre ta mort, sans rien entreprendre, tu dois vivre dans un monde que tu ne connais pas. Que tu apprends à découvrir tous les jours. Avec des personnes contrôlant des pouvoirs. Tu n'as malheureusement pas eu cette chance. Et avec pour seule identité un surnom. Princess. Tu ne te sens pas dépayser. Ça te rappelle ton ancienne vie. Tu ne sais pas pourquoi tu mérites une deuxième chance, mais tu vas la saisir et profiter pleinement de ta nouvelle vie en faisant passer le bonheur des autres avant le tien.